ABEL et CAIN

Mythe  d’origine et de création, l’histoire d’Abel et Caïn est donc un des premiers  récits fondateurs de la Bible,  une « œuvre fondatrice de l’imaginaire occidental »5 qui renvoie au  temps « primordial » et « fabuleux des commencements »,  selon les expressions de Mircea Eliade, rappelées encore par Véronique  Léonard-Roques. Le récit se veut un témoin de réalités déterminantes, dans  l’histoire humaine, puisqu’il décrit l’apparition de la mort, mais aussi la naissance des villes, des arts et des techniques : Caïn,  le meurtrier, dans sa fuite, est désigné par le texte génésiaque comme le  fondateur de la première ville et se place donc à l’origine de la civilisation.  Récit fondateur encore, puisque premier fratricide et en ce qu’il vise à  raconter, “pour mieux la déplorer, l’universalité du mal, et son caractère mystérieux : à vues  humaines, il est incompréhensible et pourtant omniprésent. »


Genèse de l’étang de Berre

«…Cela se passait au temps où il n’y avait pas l’Étang de Berre : c’était une immense plaine traversée par l’Arc. Elle appartenait à un paysan qui la cultivait en blé. Il avait trois fils dont un était aveugle. Sur son lit de mort, le paysan fit des recommandations à ses trois fils : être honnêtes entre eux, prendre soin de celui qui était aveugle et veiller à ce qu’il ne manque de rien. Lorsque le moment des moissons arriva, ils fauchèrent le blé et le mirent en gerbe à l’endroit où se situe le rocher de la Mède aujourd’hui. Les deux frères volèrent petit à petit les gerbes de leur frère aveugle qui ne pouvait s’en rendre compte. Dieu pour les punir, transforma en pierre les trois meules de blé, puis noya la terre.»


A Mercy de Toni Morrison

Tu peux me raconter l’histoire de l’aigle?

 Encore?!

Oui, s’il te plait!

Une femelle aigle dépose ses œufs dans un nid a l’abri des serpents et des pattes qui convoitent. Elle est farouche. Elle protège son petit entrain de naître. Un jour, un voyageur gravit une montagne proche. Il se tient sur le sommet et admire la vue en contrebas. Le lac turquoise, les arbres centenaires, les étourneaux qui planent dans les nuages coupés par un arc-en-ciel. Il rit devant toute cette beauté en disant: “C’est parfait. Tout cela est à moi”. Et le mot se gonfle, résonne comme un tonnerre dans la vallée. Des créatures sortent des grottes en se demandant ce que cela veut dire. A moi, a moi, a moi. Les coquilles des œufs de l’aigle tremblent et l’une d’elle se craquelle même un peu. L’aigle tourne la tête afin de découvrir la source de cet étrange et insensé coup de tonnerre, ce son incompréhensible: “à moi”. Repérant le voyageur, elle lui fond dessus pour lui arracher son bruit et son rire si peu naturel. Mais le voyageur, attaqué, soulève son bâton et frappe l’aigle de toutes ses forces. Tout en hurlant, elle tombe et tombe encore. Elle hurle et hurle encore, alors qu’elle est emportée non pas par ses ailes mais par celles du vent.

Et où est-elle maintenant ?

Elle tombe toujours. Elle tombe pour toujours.

Et les œufs?

Ils se couvent tous seuls

Ils vivent toujours?

Nous l’avons fait.


De paradoxes en paradoxes : le regard photographique de Franck Pourcel

“Quand on vient de Marseille, on arrive à l’étang de Berre par l’autoroute. On passe Vitrolles et Marignane. On est sur un territoire très occupé visuellement, surchargé par l’aéroport, par la zone commerciale, les panneaux publicitaires… Tout ici dénature le paysage. L’homme a totalement investit le lieu. Puis on poursuit en direction de Lyon et la première vision de l’étang, c’est la Shell. Là encore, on est dans un univers où l’homme a conquis le territoire, y a fait sa place. C’est une zone d’activités intenses, du travail à l’urbanisation. On est dans le béton, l’acier, la fumée… quelque chose de surhumain, qui n’est pas naturel. Mais moi, qui suis originaire d’un petit village qui s’appelle Sénas, j’arrive sur l’étang par Saint-Chamas et là, c’est une toute autre vision de l’étang. C’est ce qui est pour moi symbolique de l’étang de Berre, c’est un territoire en paradoxe. C’est un paradoxe à lui tout seul. Et si je me reconnais dans ce lieu, c’est que je me reconnais dans ce paradoxe. C’est quelque chose qui me parle et qui me touche. Le contraste est à tout niveaux, à tout moment et je le vois partout. Avant, je m’interrogeais sur ce territoire. J’avais la vision des autres et en venant de Marseille, la vision des autres, c’est un territoire absolument désastreux, désastrant… lorsque j’ai voulu travailler sur les pêcheurs de l’étang de Berre, on m’a pris pour un fou, on m’a dit qu’il n’y avait plus de pêcheurs sur ce territoire. Je me suis demandé dans quoi je m’embarquais… mais finalement, des pêcheurs, j’en ai trouvé et aux quatre coins de l’étang, j’en ai trouvé partout ! pas nombreux mais ils sont bels et bien encore là et du poisson, ils en ramènent… Aujourd’hui, après avoir rencontré beaucoup de gens qui m’ont raconté leur étang, je me rends compte que cet étang a une vie derrière lui, une vie bien présente actuellement et une vie devant lui. Je suis revenu d’une idée de l’étang complètement stéréotypée, d’une image désastreuse et je l’ai troquée contre une image où la vie est plaisante, la vie est là, hiver comme été, à toutes les saisons. Je n’y mets pas de qualificatif positif ou négatif, c’est la vie, tout simplement. Je suis parfois enchanté, parfois désenchanté, je navigue entre ces deux impressions et cela me plait bien. J’ai tout et son contraire, à portée de main, à portée des yeux.”


L’Histoire occultée des peuples Européens

Période pré-indo-Européenne et proto-indo-Européenne néolithique en Méditérannée, Proche-Orient et Asie de l’Ouest

Entre et vers 10500 et 9000 ans av. J.-C – Grand refroidissement du “Dryas récent”.
Bref et important refroidissement en Europe ayant duré environ 1 500 ans, trop court pour un retour de la calotte glaciaire, mais tout de même marqué par une avancée de certains glaciers. Refroidissement au cours duquel eut lieu de nouveau un flux migratoire des peuples Européens vers le Sud, sûrement en plus grand nombre cette fois-ci. Du Nord de l’Eurasie et Nord de la Méditerranée, vers les régions plus au Sud de l’Europe et du pourtour Méditerranéen (dont l’Afrique du Nord et l’Égypte), ainsi qu’en Asie Occidentale (Anatolie, Levant (5) ), Mésopotamie, Iran, Asie centrale et cette fois-ci sûrement jusqu’à la vallée de l’Indus). Refroidissement avec migration de populations Europoïdes, qui est sûrement la cause de ladite “révolution néolithique”, avec leur arrivée au Nord du croissant fertile (entre autres), et en particulier entre les montagnes du Taurus et du Zagros (foyer de l’agriculture et de la domestication).

Une fois de plus il est établi, comme déjà le prouvent les Néandertaliens que l’on a retrouvés jusqu’en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Qu’ils soient Néandertaliens, pré-indo-Européens ou proto-indo-Européens, que ces peuples Européens d’avant l’émergence indo-Européenne, ont toujours eu comme zones de transhumance, de migrations, de présence, en bref, de zone de vie naturelle en un flux de Nord au Sud et vice et versa au gré des refroidissements et réchauffements climatiques, l’Europe, et tout autant les régions contiguës et à proximité de celle-ci, que je viens d’énumérer dans le paragraphe précédent.

Comprenant bien entendu l’Afrique du Nord et le Croissant fertile, situées respectivement aux limites Nord des déserts saharien et arabo-Syrien. À l’époque, ces déserts étaient situés plus au Sud et donc leur limite Nord (il existait en Afrique du Nord une faune de type savane, comprenant même des hippopotames et des girafes) et la hauteur des océans était d’environ 100/150 m plus bas. Régions au Nord de ces déserts donc encore plus faciles d’accès qu’actuellement (par l’Espagne, la Sicile, l’Anatolie/Levant/Moyen-orient, la TransCaucasie et voire par l’Asie centrale), et sans réels obstacles naturels insurmontables et surtout peu hostiles, pour les peuples situés au Nord de ces déserts .

En comparaison, régions bien moins accessibles et naturelles pour les peuples situés au Sud de ces déserts, Africains subsahariens et Sémites (ces derniers originaires majoritairement du Sud de la péninsule arabique), qui étaient donc séparés des zones de 1res civilisations par d’immenses déserts, eux très hostiles. Ce qui a entre autres, isolé les Africains subsahariens du reste du monde et créé leur aspect si particulier.

> Vers 10 000/9000 av. J.-C.
Début de l’ère interglaciaire actuel, l’Holocène, et début de la révolution du Mésolithique/Néolithique (agriculture, domestication/élevage, sédentarisation, 1res proto-villes) en Anatolie, Levant et surtout au Nord du “Croissant fertile”. Événement qui n’est pas un hasard et qui est plus que probablement dû (comme je l’ai déjà dit dans le paragraphe précédent) en majeure partie aux de nouveaux flux migratoires des Européens (ou Europoïdes) venus du Nord et poussés par le refroidissement du Dryas (sûrement submergeant techniquement et démographiquement les Europoïdes déjà sur place). 1ers agriculteurs et éleveurs apparus dans la région située entre l’Est de l’Anatolie et le Nord de la Mésopotamie (entre les montagnes du Taurus et du Zagros). Bien que cette dite “révolution” n’est rien eu de brutal et se soit échelonné sur de longs millénaires. La mutation qui viendra plus tard, la révolution urbaine (ou 1ére civilisation) sera bien plus radicale, et s’accomplira sur quelques générations et mérite mieux que la précédente d’être appelée “révolution”.

À partir de cette période et au cours de plusieurs millénaires, cultures et civilisations suivantes ayant de fortes probabilités d’êtres issues de peuples Europoïdes (5), si ce n’est pré-indo-Européens :
Ayant sûrement engendrées au cours du temps, par mutation et/ou croisement avec des peuples Sémites, voire Africains, les haplogroupes Y-ADN J2, J1 et I, actuellement majoritaires de ces régions. Les dates citées sont plutôt, mais pas toujours, en fonction de l’ethnogenèse (apparition de peuples ou civilisations généralement nommés de “proto” ou “protohistorique”), plutôt qu’en fonction de l’apparition de leur civilisation (pour ceux qui en généreront), qui souvent diffère de quelques centaines ou milliers d’année.

Dont en particulier
Hattis (de -9000 ou 7500 ? à -4000, Anatolie centrale)
L’une des plus anciennes civilisations connues… pour ne pas dire la plus ancienne. Comprenant (avec Jericho, plus ancienne mais moins développée -voir plus bas) l’un des plus grands sites néolithiques connus (proto-ville de Çatal Höyük) (plus de photos sur le site Wiki Anglais). Véritable ville (+ de 12 ha = 120 000 milles M2) formée de briques crues. Et non loin de là au Sud-Est de l’Anatolie, surement issue du même peuple Hattis, le site de Göbekli Tepe, comprenant la plus ancienne manifestation mégalithique retrouvée à ce jour, datant d’environ 10 000 av. J.-C.

Et
Jarmo (-8000) (Nord Est Mésopotamie, Kurdistan irakien)
– Mechtoïdes (Mechta Afala) (jusqu’a vers -7500, peuples Europoïdes d’Afrique du Nord avant berbérisation)
Culture Hassuna & Samarra (vers -6500/5800, Nord Mésopotamie)
Culture Halaf (vers -6000/5300, Nord Syrie) (Wiki en)
– Période d’Obeïd (-6000, Proto-Sumériennes, Sud Mésopotamie)
– Période d’Uruk, dont Sumer (vers -4000, Sud Mésopotamie)
– Mundigak (vers 4/2500, Sud Afghanistan)
Arslantepe (vers -3500, Est Anatolie)
Proto-Elamites et Elamites (vers -3200, Sud-Ouest Iran)
Indus (Harappéens) (vers -3/2600 – Nord-Ouest Pakistan)
(vers -7000/3600, pré-Indus Culture de Mehrgarhet Amri)
Jiroft (vers -2500, Est Iran)

Comme vous le remarquerez, les plus anciennes et une large majorité de ces cultures étant apparues au Nord du Croissant fertile ou dans le Nord de celui-ci. Ces peuples ayant donc sûrement été d’origine pré-indo-Européens ou Proto-indo-Européens (ou tout simplement Europoïde d’avant l’émergence indo-Européenne). Europoïde et/ou ayant sûrement tout autant été à l’origine des 1res civilisations de ces régions et/ou ayant fortement influencé culturellement et génétiquement celles-ci. (3)

Peuples et cultures dont l’origine, logiquement, temporellement et géographiquement n’est pas encore très claire :
Et qui ne le seront peut-être jamais s’ils se sont métissés avec le temps (ou s’ils l’ont été dès le départ de leur civilisation ou culture ?). Mais assurément fortement en partie d’origine Europoïde et dans la sphère d’influence Europoïde. D’ailleurs, avec l’ADN, peuple étrangement pas encore connu pour l’Égypte ancienne ? Quand on sait le nombre de momies qu’ils ont engendrées en 3000 ans d’Histoire…
Egypte (vers -4/3000, Afrique du Nord) (Berbères ou Europoïdes ou mixte ? Ou ayant évolué avec le temps ?)
Lybiens antique (Afrique du Nord) (Berbères ou Europoïdes ou mixte ? Ou ayant évolué avec le temps ?)
Berbères (vers -7500, Afrique du Nord) (Apparition par croisement +/- important,
entre autochtones Europoïdes Mechtoïdes et migration Africaine arrivant de la corne de l’Afrique).
Peuples et cultures du Levant (5) (-12 000/1500)
(Sémite ou Europoïdes ou mixte ? Ou ayant évolué vers le métissage avec le temps ?)
N’ayant pas encore approfondi le sujet et existant tout autant un tas de “cultures” ou “royaumes” ou “sites-cultures” dans cette région du Levant, je n’en ai mis pour le moment que quelques représentatives.
Culture Natoufienne (-12 000/10 000)
– Cultures Précéramique A (-10 000/9000), B (-9000/8000)(comprenant entre autres des sites commeJericho)
Ougarit (Ugarit, Ras Shamra)
Nahal Mishmar

> Vers 6000 av. J.-C. – Due à la remontée des eaux, la Mer Noire (comme la mer Baltique) se remplit, ou plutôt remplit le lac d’eau douce qu’il y avait auparavant et l’agrandit considérablement jusqu’à son aspect actuel (Progressivement ou catastrophiquement ?).

Petite note :
Une question se pose à propos de cette remontée de la Mer Noire: Ce pourrait-il qu’il y est eu d’autres cultures qui est existé au bord de ce lac avant l’aparition de la future Mer Noire (comparable à celle déjà existante vers -6000 ? Et antérieure ou ancêtres de celles-ci ?), dont les restes auraient pu être englouti au cours de cette remonté et/ou que cette remonté (soudaine et catastrophique ?) aurait pu causer la disparition ? Bien que cette question n’est peut-être jamais de possibilité de réponse… A moins que quelques systèmes de prises de vues par satellites à travers l’eau et les sédiments, n’en est un jour, ou déjà, la possibilité d’en détecter ?

D’ailleurs, pourquoi ne pas pousser plus loin l’hypothèse (a priori, rien de non envisageable ne nous en empêche). Si la remontée de la Mer noire s’est faite de manière catastrophique, suite à la rupture d’un barrage naturel qui aurait cédé suite à la poussée de la remontée de la Méditerranée. Et si des cultures existaient belles et bien sur les bords du lac d’avant la Mère Noire (voire pourquoi pas sur une île peut-être existante sur ce lac et détruite et/ou engloutie au cours de cette catastrophe ?). D’éventuels rescapés n’auraient-ils pas pu être à l’origine de la légende (qui n’en serait alors plus une) du fameux déluge ? Histoire qu’ils auraient rapportée en peut-être migrant en Mésopotamie (région située pas très loin de la mer Noire d’ailleurs) et qui avec le temps se serait transformée en légende. Rien, restant plausible, n’est impossible à imaginer. Rescapés peut-être à l’origine de la civilisation Sumérienne ? Important peut-être avec eux, l’écriture en Mésopotamie ? Comme certaines tablettes (celles de Tărtăria) retrouvées dans les Balkans en Roumanie, d’une a priori proto-écriture antérieure de 1000 ans à la Sumérienne, pourrait l’avéré. Mais sans suffisamment de preuves, ni même d’indices suffisants, les spéculations, même alléchantes, peuvent aller bon train. Je ne dis bien entendu pas que c’est la vérité, mais je dis que rien n’empêche de l’envisager, parmi d’autres hypothèses.

> Vers 4000 av. J.-C. – Atteinte du niveau actuel des mers.

> Entre 5000 à 3000 av. J.-C. – 2e révolution, cette fois-ci urbaine et civilisationelle, en basse Mésopotamie (Sud-Est du Croissant Fertile)(pays de Sumer et Elam). 1res villes dignes de ce nom, 1res cités-Etats et diverses avancées architecturales, technologiques et intelectuelles.

“2e révolution” Sud Mésopotamienne (essentiellement Sumérienne pendant plus de mille ans), assurément due aux peuples Europoïdes (pour ne pas dire tout simplement peuples de race Européenne). Comme je l’ai déjà dit, peuples Européens établis et essaimant depuis plusieurs millénaires (et plus particulièrement depuis le refroidissement du “Dryas récent”) dans toutes les régions situées au Nord des déserts Saharien et Arabo-syrien. Régions allant de l’Anatolie à l’Asie centrale (et sûrement jusqu’à la vallée de l’Indus) incluant le Nord du Moyen-Orient, le Croissant fertile (comprenant la Mésopotamie) et l’Iran. Englobant entre autres les cultures et peuples Hattis, Hassuna, Samarra, Halaf, Gutis, proto-Kurdes, proto-Elamites et sûrement Natoufienne au Levant et Harappéenne en Indus. Certaines de ces cultures sûrement à l’origine de cette seconde révolution, comme la culture Hattis avec leur a priori 1re au monde, proto-ville de Çatal Höyük, culture progressant et essaimant vers le Sud de la Mésopotamie sur plusieurs milliers d’années.

Peuples d’origine Européenne situés au Nord de ces déserts, essaimant beaucoup plus facilement et naturellement dans la région du Croissant Fertile que les Sémites. Ces derniers majoritairement originaires du Sud de la péninsule arabique et donc situés au Sud de ces immenses déserts arides. Sachant que le dromadaire ne fut domestiqué que vers le milieu du 3e millénaire av. J.-C. et donc qu’à l’époque dans ces régions, temps qu’il n’y avait pas de dromadaire domestique, il n’y avait pas de bête de somme, qui plus est adapté aux déserts. Donc à cette époque sans ces dromadaires, il était très difficile de les traverser. D’ailleurs, dromadaire, qui a priori fut domestiqué en Arabie et l’a sûrement été en prenant exemple à l’arrivée d’autres animaux ayant été domestiqués bien avant au Nord du Croissant fertile (entre autres, mouton, boeuf, chèvre).

Donc plus tardivement, les peuples Sémites “pasteurs” (nomades éleveurs de bétail) issus majoritairement du Sud du désert arabo-syrien, s’installèrent d’abord plutôt au Nord du Croissant fertile (Nord Levant et haute Mésopotamie) y fondant entre autres la ville de Mari (peut-être et sûrement tout autant en prenant exemple des villes Sumériennes). Entre temps en se mêlant sûrement, de grés ou de force, aux peuples Européens (ou Europoïdes) agriculteurs et sédentaires. Ces derniers s’étant surtout installés durablement au Sud de la Mésopotamie. Les Sémites domineront assez tardivement une 1re fois la Mésopotamie vers 2500 av. J.-C pendant 200 ans en fondant l’empire d’Akkad (ou d’Agadé), évinçant les Sumériens et les Elamites. Puis domineront (surtout avec les dynasties Amorite avec Babylone et plus tard les Assyriens) par alternance la région ou des parties, avec les peuples Europoïdes (Sumériens, Elamites, Gutis, Hittites, Kassites, Mèdes, Perses, Grecs, Parthes…). Jusqu’à leurs dominations définitives sur la région avec l’arrivée des Arabes au VIIe s. apr. J.-C. Quoiqu’évincé au XIIe s. par les Turcs, non sémite.

En parallèles, des cultures sémites apparaîtront au Levant (Hébreux, Araméens…). Mais ce qu’il faut savoir, c’est que malgré ce qui est dit officiellement, “Le croissant fertile” avait toujours été un enjeu entre peuples Europoïdes du Nord et sémitiques du Sud, mais parfois bien entendu sûrement aussi le jeu d’associations et de mélanges entre ces peuples. Les Assyriens en furent sûrement un des exemples.

Notes importantes :

Ce qui différencia jusqu’à très récemment et depuis 10 000 ans, ceci expliquant bien des choses, les schémas mentaux des Europoïdes (ou pré–indo-Européens) devenant agriculteurs sédentaires dans les plaines Mésopotamiennes alluviales, celles-ci situées au Nord des régions désertiques du Moyen-Orient, avec ceux des Sémites restant éleveurs pasteurs nomades plutôt au Sud des déserts (jouxtant ses plaines Mésopotamiennes) fut, et ceci due à leur mode de vie, le souci d’indépendance et donc d’individualité des 1ers et le souci universaliste des seconds. Les 1res cités-états soucieuses de leurs indépendances et qui se firent la guerre entre elles furent les cités Sumériennes issues des agriculteurs sédentaires du Nord et le 1er empire au monde (donc à objectif universel de mettre tout le monde sous sa coupe) fut Sémite (empire d’Akkad/Agadé, roi Sargon ). Et ceci, tout simplement due à leurs modes de vie. En effet, surveiller et faire paître les troupeaux demande d’immenses territoires et le besoin de sécurisation de ces territoires, contre les prédateurs et les voleurs. Alors que les agriculteurs sédentaires avaient eux un besoin de territoires bien plus restreint et surtout un grand souci d’indépendance (on dirait maintenant, d’individualité) dû à leurs besoins de préserver et protéger leurs domaines (champs ou “pré carré »…)… Et toute la planète vit et a vécu depuis les débuts de la révolution néolithique, et donc depuis 10 000 ans, de cet antagonisme…

Et ceci est valable tout autant pour les religions : Sémitiques universelles à 1 seul dieu (Juive, Chrétienne, islamique) et proto ou indo-Européennes à multi dieux +/- indépendants (Gréco-Romaine, Celtique, hindouiste…).. L’empire et l’universalisme sont des inventions sémitiques et ont sûrement fait, et continuent de faire… notre malheur. L’individualité est une invention Européenne… qui donnera l’explosion des arts et des sciences (qui sans “individualités”, des intelligences entre autres, n’existeraient pas). Ceci tant dans les civilisations antiques Européennes que dans sa reprise à notre Renaissance (parallèlement à la perte d’influence de l’église de culture sémite, un hasard ?). “Individualités” se retrouvant dans les cités-états et royaumes Grecs et tribus Celtes, Germaniques et Scandinaves, etc., et bien sur cités-états Sumériennes. Rome étant une exception explicable, qui a eu entre autres la main forcée et a été influencée par les Carthaginois… sémites. Et enfin “individualités” ayant donné la démocratie (la soi-disant nôtre actuelle n’en n’étant pas vraiment une… ou en Suisse peut-être ?…), impossible sans celles-ci. Bien sûr malheureusement un “empire” homogène finit souvent par l’emporter sur des cités-états divisées… mais pas toujours si ces “individualités” s’unissent (au moins un certain temps), la Grèce finit par l’emporter par 2 fois sur l’empire Perse et de même les tribus Germaniques sur l’empire Romain.

D’ailleurs, le mythe judéo-Chrétien bien connu de Caïn et Abel pourrait être la trace résiduelle de conflits anciens entre des cultures de type Chasseur-cueilleur ou d’éleveurs nomades, face aux cultures nouvelles se développant chez les peuples se sédentarisant grâce à l’agriculture et à un élevage non nomade. Caïn est en effet présenté par la Bible comme étant agriculteur. Et il « tue » son frère présenté par la Bible comme un pasteur. Le mythe pourrait décrire symboliquement le fait que l’agriculteur interdise à son frère nomade l’accès aux terres (et eaux) les plus riches, désormais de plus en plus exclusivement réservés et dédiés à l’agriculture, à la pisciculture et à la coupe du bois puis à la sylviculture… au détriment de l’itinérance vitale aux nomades et possesseurs de troupeaux itinérants.

On pourrait alors parallèlement voir dans ce mythe l’opposition entre d’une part les cultures nouvelles de l’espace privatisé (marqué par les clôtures, les contrats de propriété et une gestion défensive de l’espace) et d’autre part les cultures de l’espace partagé (géré selon la coutume et d’autres modes de gestion des conflits). Plus largement encore ce mythe pourrait évoquer l’opposition entre « culture » et « nature » ou entre « exploitation rationalisée de l’environnement » et « reconnaissance de la naturalité » de l’Homme et de sa relation à la Nature.

Note importante :

Depuis le néolithique (et sûrement avant) l’Anatolie (actuelle Turquie d’avant les turcs), a toujours et essentiellement été peuplée de peuples d’origine Européenne. Bien entendu, ceci est vrai aussi pour d’autres régions du Moyen-Orient et d’Asie Occidentale, mais l’Anatolie est particulièrement typique et flagrante de cela.
Des Hattis aux Byzantins en passant par les Hittites, Troyens, Phrygiens, Lydiens, Grecs, Romains, etc., et mêmes Celtes (Galates). Mêmes les Perses, qui l’ont occupée 200 ans, sont d’origine indo-Européenne. Les seuls quasiment sans origines Européennes sont les Turcs. Bien qu’une partie de la population turque soit bien sur des Anatoliens turquifiés, entre autres d’origine ou issue d’esclaves Européens, donc de races Européennes. Par exemple et petit rappel, les “Janissaires” (garde d’élite du sultan turc), sont des soldats-esclaves d’origine Européenne/chrétienne, majoritairement issue du 5ème enfants kidnappés aux familles chrétiennes (souvent issus des Balkans) n’ayant pas voulus se convertir a l’islam.

Donc, turcs qui n’ont commencé à coloniser l’Anatolie que très tardivement vers le XI/XIIe siècles apr. J.-C… avec, après une victoire décisive sur les Byzantins à Mantzikert, un 1er sultanat à l’Est de l’Anatolie qu’ils nommeront le “Sultanat de Roum” (=“Rome” en turc)(ou Sultanat d’Iconium), en hommage à ceux (ou plus sûrement à l’empire et son nom géographique et politique de l’époque) qu’ils avaient battus et repoussés plus à l’Ouest… celui des Byzantins. D’ailleurs, ces derniers ne se sont jamais nommés et considérés comme “Byzantins” (seuls les Européens Occidentaux, appelé “Latins” à l’époque, les ont appelés comme cela et très tardivement), mais ce sont toujours considéré comme “Romains”, et ceci sûrement jusqu’à la prise de Constantinople/Byzance en 1453 par ces turcs. Signant là, la véritable fin cette fois-ci, de notre empire Romain et la fin de l’hégémonie multimillènaire Européenne sur l’Anatolie.

Période pré-indo-Européenne néolithique en Europe et Méditérannée

> 10 000 à 5000 ans av. J.-C. – Mésolithique – Transition vers le néolithique (liens vers d’autres cultures Mésolithique sur la page de Wiki.et ici illustrations)

> Vers 10 000 ans av. J.-C. – Peut-être en Europe ou au Nord du Moyen-Orient. Hypothèse pour le moment la plus probable de la domestication du loup. Qui donnera au cours du temps par croisement et sélection par l’homme, toutes les races (sans exception) des chiens actuels. Peut-être avec des apports de croisements avec des chacals et des coyotes. Les chiens pourraient toutefois avoir été domestiqués il y a au moins 17 000 ans à partir de Canis lupus, l’espèce dont fait partie le loup gris. Une autre hypothèse, basée sur des indications récentes tirées d’analyses génétiques et en particulier sur l’ADN mitochondrial, fait remonter la date de la domestication du chien à 150 000 ans. Aucun reste osseux susceptible de confirmer cette hypothèse dès cette époque n’a toutefois été mis au jour.

> A partir de 9000 ans av. J.-C.
Début de l’Europe néolithique, réchauffement définitif, fin définitive de l’ère glaciaire et seconde remontée des Européens vers l’Europe, cette fois-ci poussant plus au Nord de celle-ci.

> Vers 6000 ans av. J.-C.
Plus tardivement, mais dans la continuité de cette vague migratoire vers le Nord. Retour du Moyen-Orient (Croissant fertile et Anatolie) d’une partie des Européens (entre temps devenus agriculteurs et éleveurs sédentaires). En 2 directions, la 1re (-6000) vers l’Ouest par la côte Nord de la Méditerranée jusqu’en France et en Espagne et jusqu’à Malte, dit courant culture Cardial, et la seconde (-5000/5000) vers le Nord-Ouest via l’Anatolie et les Carpates puis le Danube jusqu’en France, dit courant culture Rubané (ou courant Danubien), apportant avec eux les animaux domestiqués et a priori la pierre polie.

Certaines hypothèses (d’ailleurs, pas incompatibles des 1res) penchent pour un périple par la mer et les îles et/ou la côte nord africaine. Bien entendu par le fait du hasard, par exemple emportés au large par des courants et/ou des vents sur des radeaux, ou par ignorance des immenses distances sur mer, voir même ne pouvant même pas s’imaginer l’existence de cette mer. Croyant avoir simplement à traverser “un grand fleuve” ou un grand lac. Et donc à cette époque, “voyage” maritime bien entendu contre la volonté et/ou par ignorance géographique des hommes.

Ces 2 courants migratoires principaux Cardial et Rubané (surement suivi d’autres vagues de l’Est comme du Sud), généreront, au cours de plusieurs millénaires et jusqu’au début de la 1re vague indo-Européenne arrivant de l’Est de l’Europe (débutée vers 4/3000 av. J.-C.), de nombreuses cultures Européennes (pré-indo-Européennes) (ici illustrations) :
Cultures Balkano(ou Carpato)-Danubiennes (Vinča, Gumelnita-Varna, etc…)
(à partir VIe mill. av. J.-C. – Balkans de l’Est)
Civilisation Mégalithiques (et ici) (assimilée à de nombreuses cultures en Europe, dont l’une des plus prestigieuse Malte, la Chasséenne en France et la Wessex -Stonehenge- en Angleterre) (à partir VIe mill. av. J.-C. – Europe de l’Ouest et du Sud-Ouest)
Civilisation Cycladique (à partir IVe mill. av. J.-C. – Grèce méridionale)
Culture Campaniforme (ou “Gobelets à cloches”) (à partir IIIe mill. av. J.-C. – Ouest et centre Europe) (proto-IE ?)
Culture d’Unétice (à partir IIIe mill. av. J.-C. – Ouest et centre Europe) (proto-IE ?)
– Civilisation des tumulus Armoricains (assimilée à la culture d’Unétice)
– Civilisation du Rhône (assimilée à la culture d’Unétice)
Culture des vases à entonnoir (Ve au IIIe mill. av. J.-C. – Europe du nord et centrale) (proto-IE ?)
Culture de la céramique cordée (IIIe mill. av. J.-C. – Scandinavie, centre, Russie) (proto-IE ?)
(assimilée et nommé pour sa zone de diffusion plus nordique aux “Culture des tombes individuelles” et “Culture des haches de combat”)
Civilisation Minoenne (à partir IIIe mill. av. J.-C. – Crète) et Chypre (Wiki en)
(Liens vers d’autres cultures Européenne néolithique sur la page de Wiki.)

Notes :

Guerre
La civilisation du Rubané offrait, comme la cardiale, les apparences d’une vie paisible, sans préoccupation guerrière.
Est-ce l’organisation sociale, l’accumulation des richesses, l’accroissement démographique, la nature profonde de l’homme, l’arrivée d’autres peuples (proto-indo-Européens de l’Est ?), ou la conjonction de plusieurs ou de tous ces facteurs qui favorisa la naissance des conflits ? Quoi qu’il en soit, vers 4000 av. J.-C. une nouvelle civilisation, guerrière celle-là, Mégalithique (ou dite Chasséenne), remplace les précèdentes et couvre une bonne partie de l’Europe Occidentale. Les villages se réfugient sur les hauteurs, les 1res fortifications apparaissent (1res en Europe ou au monde ?). L’on retrouve des tombes collectives avec des centaines de guerriers enterrés avec leurs arcs et leurs carquois et d’autres tombes comportant des hommes, femmes et enfants déposés sans ordre, sûrement après une guerre meurtrière, certains avaient encore une flèche fichée dans les os. Les armes retrouvées dans les tombes deviennent monnaies courantes.

Mégalithisme

En Europe, celui-ci est sûrement issu du courant cardial, lui-même issu d’Anatolie et/ou du Moyen-Orient. Les plus anciennes manifestations mégalithiques retrouvées jusqu’à présent, se trouvent au Sud-Est de l’Anatolie sur le site de Göbekli Tepe et date d’environ 10 000 av. J.-C., mais ne constitue pas encore de véritables “temples”(comme à Malte) ou de véritables tumulus mégalithiques (comme en France), mais plutôt un alignement de pierres levées, souvent sculptés.

Le mégalithisme constitue la plus ancienne forme d’architecture monumentale dans l’histoire de l’humanité. Certains temples mégalithiques Maltais de la “période des temples” (4 100-2 500 av. J.-C) ont déjà des ressemblances avec ceux de l’Antiquité. La 1re forme de mégalithisme (ou proto-temples) de Malte, y serait apparue timidement vers 5 400 av. J.-C. (VIe mill.) à la période dite “phase Għar Dalam” et précéderait d’environ 700 ans le “Cairn de Barnenez” (voir ci-dessous) en Bretagne. Mais ce ne sont que des murs de plusieurs mètres de long en grosses pierres sèches, qui faisaient peut-être parti en effet, de proto-temples.

Les plus anciens tumulus mégalithiques d’Europe continentale et certains menhirs géants, se trouvent en Bretagne et date du début du Ve mill. av. J.-C. et font peut-être partie des plus anciens monuments mégalithiques au monde. Comprenant entre autres pour les plus impressionnants, Le Grand menhir brisé d’Er Grah, qui a priori est le plus grand menhir du monde (20 m, 350 tonnes – Ve mill. av. J.-C.) et le tumulus mégalithique “Le Cairn de Barnenez” (et ici) (4850-4450 av. J.-C.). Ce dernier est un immense monument de 75 mètres de long sur 28 (à sa plus grande largeur) et haut de 5 m (ou 9 ?) et est l’un des premiers témoins de l’architecture. Certains, comme le Tumulus d’Er Grah (Ve mill.), peuvent atteindre 140 m. Certains villages mégalithiques, mais plus récents, dont celui de Skara Brae (et ici) en Écosse, vieux de 5000 ans, sont aussi très intéressants.
Le mégalithisme Européen est donc antérieur de 1000 à 2000 ans aux plus anciens monuments Mésopotamiens (temples, ziggourats) et Égyptiens (mastabas, pyramides et obélisques).

S’ils semblent défier l’éternité, il faut savoir que l’état dans lequel ils sont parvenus jusqu’à nous est souvent très éloigné de leur apparence d’origine. Les grandes dalles assemblées des dolmens ne représentent souvent que les squelettes de tombeaux souvent très élaborés et/ou souvent recouverts d’un tumulus et théâtres de pratiques funéraires complexes. Un grand nombre de pierres levées, menhirs et stèles aujourd’hui isolés, ne sont que les restes de dispositifs beaucoup plus vastes à la signification encore incertaine.

D’ailleurs, une question se pose : Suite à la remonté des eaux à cette période, ce pourrait-il qu’il y est eu d’autres cultures (Mégalithique ou pas et voire antérieure ou ancêtres de celles-ci) qui aient existé au bord du littoral Atlantique ou Méditerranéen (dont les bords de l’ancien lac d’avant la Mer Noire), dont les vestiges auraient pu être englouti au cours de cette remonté et/ou dont celle-ci aurait pu causer la disparition ? Sachant que certains des agencements mégalithiques encore existants sont visibles en partie engloutis par la mer et donc que certains ont été assurément totalement engloutis. Sachant que cette question n’aura peut-être jamais de possibilité de réponse… A moins que quelques systèmes de prises de vues par satellites à travers l’eau et les sédiments, n’en est un jour, ou déjà, la possibilité de détecter quelques vestiges monumentaux…

Certains chercheurs pensent (et pour ce 1er point, j’ai le même avis) que la civilisation n’a pas été inventée des dizaines de fois. Et que la logique devrait donc partir du principe que tout ne vient que d’un foyer, certes éloigné dans le temps. Dans ce contexte d’idée, une hypothèse intéressante, attrayante et plausible jusqu’a récemment, échafaudait que comme sur son versant Atlantique et Malte, l’Europe eut la civilisation avancée Mégalithique ayant débutée vers 5000 av. J.-C., donc qu’en l’absence actuelle d’une civilisation antérieure, avançaient qu’elle pourrait être considérée comme la civilisation mère. Expliquant ainsi le passage vers -4/3000 de cette civilisation jusqu’à l’Égypte et avant cela à Sumer. Hypothèse que venait appuyer celle du paragraphe suivant, à propos de la 1re écriture. Malheureusement, de récentes découvertes sont venues mettre à mal cette alléchante perspective, tout du moins pour le Mégalithisme. Depuis la découverte (relativement récente) du site mégalithique de Göbekli Tepe, situé au Sud-Est de l’Anatolie (a priori d’origine Hattis) et antérieur de plusieurs milliers d’années aux plus anciens mégalithes du continent Européen. L’idée était belle et plausible, mais cela ne tient plus. Bien que pour moi cela ne change pas grand-chose puisque je pense que l’Anatolie ancienne (et sûrement une grande partie du “Croissant fertile” de l’époque), était Europoïde (ou autrement dit, pré-(indo)Européenne).

> Entre 5000 et 4500 av. J.-C. – Europe.
– Grande probabilité que la 1re écriture (ou proto-écriture), mais a priori ayant avortée (peut-être due à des invasions, nombreuses à l’époque dans cette région), est été élaborée en Europe Balkanique, 1000 ans avant le cunéiforme de Sumer. Écriture Balkano-Danubiennes (Wiki en), voir en particulier les Tablettes de Tărtăria (Culture de Vinča). Certains émettent l’hypothèse, que cette proto écriture aurait été exportée vers la Mésopotamie (peut-être par les futurs Sumériens, qui pourraient avoir de grandes chances d’avoir été d’origine Européenne) et que cette fois-ci elle ce serait développée sur place avec succès.

– Invention de l’orfèvrerie. Plus anciens objets en or jamais découverts à ce jour.
(Europe Balkanique – Culture de Gumelnita-Varna)

> Entre le IIIe et IIe mill. av. J.-C. – Europe. Apparition de la 1er puissance maritime au monde (Minoenne – Crète).
A priori, les 1res galères (navires à rames de combat) leur seraient aussi dues. Mais furent particulièrement développées un peu plus tard par les Grecs de la côte.

> Entre le IIe et Ie mill. av. J.-C. – Europe. Faucilles métalliques. Apparemment les 1res (au monde ?) seraient apparus en Europe avec la Civilisation des tumulus (sans doute elle-même issue de la civilisation d’Unetice).